Les Mées. Les groupes de travailleurs étrangers lors de la 2ème guerre mondiale de Henri Joannet

Les Mées. Les groupes de travailleurs étrangers lors de la 2ème guerre mondiale de Henri Joannet

Les Mées. Les groupes de travailleurs étrangers lors de la 2ème guerre mondiale est un livre de Henri Joannet.

Henri Joannet est notamment président de l'association "Les Amis des Mées". Il a consacré de longues recherches sur la période entre 1940 et 1944 aux Mées. Il évoque avec ce livre un aspect peu étudié de la Seconde Guerre mondiale, les camps de travailleurs étrangers.

Cette publication est également l'œuvre commune de deux associations locales : Les Amis des Mées, qui met en valeur le patrimoine et l'Histoire et l'Association 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines.

La préface est de Jean-Marie Guillon, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance. Il est professeur émérite de l'Université d'Aix-Marseille et vice-président de l'Association 1851.

L'historien Robert Mencherini a également contribué à la synthèse et a rédigé la postface. Professeur retraité des universités en histoire contemporaine et chercheur associé à l'UMR TELEMME (Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme).

Cet ouvrage de 185 pages est richement illustré de documents et photographies. Il est édité par Emmanuel Jeantet, directeur de C'est-à-Dire Éditions, dans la collection un territoire et des hommes.

Les Mées. Les groupes de travailleurs étrangers lors de la 2ème guerre mondiale

Une page méconnue de notre histoire.

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, le village des Mées a accueilli les Groupes de Travailleurs Étrangers (GTE) 213 et 702. Leurs éléments, Allemands, Sarrois et Autrichiens hostiles à Hitler, Espagnols réfugiés de la guerre civile, Polonais, Luxembourgeois, etc, ont constitué une main-d’œuvre pour l’usine de Saint-Auban, les mines de lignite du département, les exploitants forestiers, les entreprises locales.

Outre le récit du drame de la déportation de quarante-huit hommes de confession juive et des conditions de vie de ces travailleurs, on suivra la destinée de Pierre Zyngerman lieutenant de René Char, Jan Meyerowitz sorti du camp par Jean Giono, Johnny Friendlaender peintre et graveur, Sam Lévin le photographe du monde du cinéma, Albert Simon caricaturiste flamand et André Horeau le commandant du GTE.

 

L'auteur

Henri Joannet est également l'auteur aux éditions Équinoxe de : Mémoires de la figue, Le platane, Du coing et du cognassier, De la grenade et du grenadier, Le cyprès, La violette, Histoire d'eau, petite histoire des puits en Provence et Petit traité savant de l'ail.

Et aux éditions Sutton, La Provence en noir et blanc, Traditions catholiques en Provence, La transhumance en Provence, Des Provençaux dans l'Histoire, La Durance, La Route Napoléon. Sur les traces de l'Empereur, En Provence, l'eau est d'or, Et le 11 juin 1909, la Provence trembla, Laragne-Montéglin, Les Basses-Alpes.

 

Pour aller plus loin

Vous trouverez le livre chez votre libraire.

 

ISBN : 978-2-918235-28-6
Parution 2022

 

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MENAGE Michel

il y a 1 mois

Mon beau-père militaire jusque 1941 à Beyrouth à été démobilisé et à séjourné à Les Mees. J'aimerais en savoir plus sur son séjour dans cette ville. Auriez-vous des informations sur Camille Klein né en 1918?

Association 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines

il y a 1 mois

Bonjour,

Nous allons transmettre cette demande et effectuer les recherches en conséquence.

Cordialement.
Colette Chauvin, présidente de l'Association 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines

Florence Bellon

il y a 1 mois

Merci pour la transmission de cette demande à Monsieur Joannet

Joannet

il y a 1 mois

Bonjour, Je ne détiens que le nom des étrangers dans le camp (il y avait un Klein Victor, autrichien, et un Klein Samuel, polonais). Aucun des premiers gardiens français ne porte le nom de Klein Camille. Il y avait également aux Mées le Groupe 1029 de démobilisés de la zone interdite pour lequel je n'ai pas les noms et qui était affecté aux travaux forestiers.
Le livre et les photos qu'il contient restituent le village à cette époque.

Florence Bellon

il y a 1 mois

Merci pour vos recherches !

MENAGE

il y a 4 semaines

Merci pour votre réponse. Je pense maintenant qu'il est inutile que j'aille aux archives départementales pour y lire les documents existant relatifs au camp des Mées..

Michel Ménagé

Medernach

il y a 1 mois

Bonjour,
je possède la fiche d'identité de travailleurs étrangers de mon père Ignace Medernach, antinazi et réfugié en France à partir de juin 1941. Il est né le 12.10.1917 à Diekirch, Luxembourg. Sur sa carte est marqué GROUPEMENT N° 4 ( en haut à gauche) et GROUPE N° 702 (en haut à droite). Sur la carte figure également sa photo, de profil, ainsi que l'empreinte de ses deux pouces. Auriez-vous des informations sur lui: la date de son arrivée au GTE, d'où savait-il qu'il fallait s'y présenter. A partir d'octobre 1941, il fut mineur à la mine de Sigonce. Il y a habité une des maisons de mineurs. Comment a-t-il réussi à quitter le GTE? Quelles ont été les conditions à remplir pour obtenir le travail à la mine. De janvier jusqu'au début d'oct. 1944, il faisait parti des FTPF-FFI, d'abord 2e Cie, et 13e Cie à partir du 6 juillet 1944. Participer à la libération, fut-ce une condition à remplir pour obtenir le travail dans la mine?

Joannet

il y a 4 semaines

Bonjour, Je suis à l'origine de l'envoi de la fiche de votre père. Il n'est pas possible de savoir la date de son arrivée qui a pu être provoquée par la gendarmerie. Le responsable du GTE ( André Horeau était un militaire réformé) décidait de l'affectation des détenus en fonction de leurs aptitudes et surtout des demandes des employeurs. Ainsi l'usine de Saint-Auban était très demandeuse de main d'oeuvre, mais parfois la personne affectée ne pouvait pas tenir le rythme et était alors affectée ailleurs. Participer à la Résistance était une liberté.individuelle et non pas une condition pour obtenir un travail à la mine. Il y avait des emplois moins pénibles que celui de mineur ! Votre père a pu participer à la tragique libération avortée de Forcalquier du 8 juin 1944 et au maquis de Sigonce commandé par le sarrois Julius Schneider et attaqué par les Allemands un mois plus tard..

Marcelle Medernach

il y a 4 semaines

Merci pour votre réponse précieuse.

Dommage qu’il n’est pas possible de retracer la date d’arrivée des travailleurs étrangers au GTE des Mées. Je n’ai malheureusement aucune trace du parcours de mon père entre juin et octobre 1941.

Oui, le travail à la mine était très dur. Mon père n’y était nullement habitué, mais il était jeune et fort et il partageait son sort avec deux autres Luxembourgeois. A en juger par mes quelques photos héritées, mon père et ses amis ont été chaleureusement accueillis par la famille de Jean Caciagli, agent de liaison au sein du maquis de Sigonce. Néanmoins, je ne pense pas qu’ils aient participé à la tragédie de Forcalquier du 8 juin 1944. Enrôlés par les F.T.P.F, ils étaient loin de Sigonce. En juin 1944, la 13e Cie, avec Pierre Rivault à la tête, se trouvait dans la haute vallée de l’Asse. Un mois plus tard, mon père a (sur-)vécu l’embuscade que les Allemands leur réservaient au pont de La Maurelière. (commune de Sénez). Pierre Rivault y fut abattu avec au moins neuf autres hommes dans la nuit du 19 au 20 juillet 1944.

Mon père a dû connaître aussi les jeunes de Sigonce fusillés à Forcalquier par les Allemands, en tous cas, tous ceux qui travaillaient à la mine. Pourtant mon père ne m''a jamais parlé, ni de la tragédie à Forcalquier, ni du massacre de la ferme des Rousses, ni de la fusillade de la 13e Cie au col de Lèques ...!
.
C’est grâce au livre de Jean Garcin "De l’armistice à la libération dans les Alpes de Haute-Provence" que j’ai pu obtenir des informations concrètes sur les actions menées par la 13e Cie. J’avoue d’avoir été très émue, quand j’ai découvert que l’auteur avait dédié la dernière page de son livre aux quelques Luxembourgeois engagés aux côtés des Français dans les Basses-Alpes dans la lutte contre les Allemands.

Florence Bellon

il y a 3 semaines

Merci Madame de partager de tels souvenirs émouvants qui mêle Histoire et histoire personnelle de votre famille...

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Webmaster à l’Agence de Développement des Alpes de Haute Provence, j’ai par ailleurs une passion pour les livres et l’écriture.

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Florence Bellon

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