Et en cas de peste, ce qu’à Dieu ne plaise de Irène Magnaudeix

À l’occasion de la sortie de son livre Et en cas de peste, ce qu’à Dieu ne plaise... Chronique d’une ville close. Sisteron (1719-1723), Irène Magnaudeix présentera son travail.

Couverture du livre "Et en cas de peste, ce qu'à Dieu ne plaise... Chronique d'une ville close Sisteron (1719 - 1723)Ce livre est une chronique de la « ville close » de Sisteron qui, entre 1720 et 1723, attend la peste qui, finalement, l’épargnera.

La menace du fléau aura bouleversé sa vie politique, économique et sociale.

 

La postface est de Jacqueline Ursch, directrice des Archives départementales des Alpes de Haute Provence.

 

 

Et en cas de peste, ce qu’à Dieu ne plaise... Chronique d’une ville close. Sisteron (1719-1723)

De retour du Levant, le Grand Saint-Antoine arrive au large de Marseille le 25 mai 1720. A son bord, plusieurs matelots sont morts de la peste. Les autorités sanitaires mettent le navire en quarantaine mais laissent distribuer des ballots de tissus contaminés. Dès lors, la peste se répand dans la ville et gagne l’arrière-pays durant l’été.

Sisteron, en haute Provence, est en émoi comme bien d’autres petites villes. Elle se serait bien passée de la menace du fléau : elle panse encore difficilement les blessures du terrible hiver de 1709-1710 qui a fait geler les céréales, les arbres fruitiers… et a provoqué la ruine de nombreuses maisons et bastides.

De plus, la vie communautaire est traversée de tensions entre le viguier François de Burle et le conseil de la communauté. Il n’est même pas question de se serrer les coudes pour lutter contre le mal : le viguier refuse ainsi d’avaliser la création du bureau de santé. La surveillance des allées et venues mise en place par le Parlement est stricte : en septembre, des lignes sanitaires sont établies le long de la Durance et du Jabron.

La mise en quarantaine et le « traitement » des malades se font hors les murs, tandis que la ville close lutte contre la contrebande et craint l’irruption du mal. Ce n’est qu’en mars 1723 que Sisteron, finalement épargnée par la peste, savourera sa délivrance.

La recherche pour écrire ce récit

Pour écrire cette chronique de la vie quotidienne de la ville de Sisteron entre 1719 et 1723, Irène Magnaudeix a pu s’appuyer sur de nombreux documents d’archives.

Dans un style vigoureux elle évoque ces temps troublés et présente les transformations politiques, économiques et sociales d’une petite ville au début du 18e siècle.

Jalonnée d’encarts et d’illustrations plus techniques (cartes et plans) qui décrivent l’évolution urbanistique des quartiers, la transformation des voies de communication, l’économie locale : agriculture, viticulture, petites industries de transformation (tanneries, moulins, etc.), les foires et les marchés, la tour de l’horloge, l’auteur dresse le décor où évoluent des personnages à qui elle redonne la parole.

 

L'auteur Irène Magnaudeix

Irène Magnaudeix vit à Saint-Geniez au-dessus de Sisteron et participe à de nombreux ouvrages collectifs et revues.

Présentation et dédicace

Cette rencontre dédicace a lieu vendredi 19 février 2010 à partir de 18h à la médiathèque de Sisteron.

Les éditions C’EST-À-DIRE ÉDITIONS sont à Forcalquier.

 

Quelques vues de Sisteron La Citadelle de Sisteron

Sisteron 

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mimi

il y a 14 ans

Belles les photos de Sisteron. Proviennent-elles de ta photothèque perso?

Camille

il y a 14 ans

Merci ! Ce sont les photos d'Eric.

GOSSOT catherine

il y a 14 ans

Irène magnaudeix archiviste et travailleuse infatiguable a encore bien oeuvré pour porter à la connaissance de tous l'histoire de sa ville à une époque pas si lointaine . Avec patience et acharnement son livre est enfin là , lourd de promesses. La conférence a réuni 70 passionés et on en redemande !

Camille

il y a 14 ans

Merci pour ce commentaire. Tenez nous au courant pour de nouvelles rencontres.

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Webmaster à l’Agence de Développement des Alpes de Haute Provence, j’ai par ailleurs une passion pour les livres et l’écriture.

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