Elégie pour Laviolette : Le Commissaire Laviolette est enfin de retour !
Pierre MAGNAN nous dévoile son dernier roman et la renaissance de ce même Laviolette qui avait trouvé la mort dans un précédent ouvrage.
Après de nombreux courriers de lecteurs mécontents de cette disparition, Pierre MAGNAN a trouvé le moyen de le faire revenir.
Comment ?
Pour en savoir plus, une seule solution ... , courir dans votre librairie la plus proche et lire ou plutôt savourer cette nouvelle œuvre.
Pour ma part :
J’ai enfin pu dévorer ce dernier roman !! Toujours aussi passionnant et prenant.
Un seul petit regret (en bonne bas-alpine chauvine) : l’histoire se déroule dans les Hautes-Alpes et non dans les Alpes de Haute-Provence.
A ce petit détail près, il n’y a qu’un mot à dire "merci" Monsieur Magnan.
Carole
Elégie pour Laviolette
Laissé pour mort, dans un précédent roman, le nez dans une touffe de thym, et baignant dans une mare de sang, le Commissaire Laviolette, guéri de ses sept impacts de chevrotine dans le dos, est à nouveau chargé d'une enquête : la routine, soi-disant, comme l'affirme le conseiller Honnoraty.
Presque rien, en somme : un homme vient de mourir à l'hôpital de Gap, et les neveux spoliés portent plainte pour captation d'héritage. Le coup classique, quoi ! Pas de quoi fouetter un chat. On a même demandé une autopsie et ça n'a rien donné : la mort est naturelle.
Deux détails pourtant : la veuve avait célébré ses noces avec le mourant quatre jours auparavant en évinçant la maîtresse en titre, et on avait trouvé sur les mains de la victime d'abondantes traces de talc...
C'est ainsi que Laviolette et le juge Chabrand se retrouvent pour l'enterrement à La Roque-du-Champsaur, dans ce cimetière (d'une importance capitale pour l'histoire) sans portail d'apparat, sans le moindre cyprès ni thuya, où n'est gravé qu'un seul nom sur chaque tombe, sans famille successive, sans ascendants ni descendants et où le froid et le vent vous transpercent les os.
Carole