Elémir Bourges (1852-1925) fut célèbre en son temps, membre de la première Académie Goncourt, où Jean Giono aura son couvert à partir de 1954.
Il fit de brillantes études au lycée Thiers de Marseille. Dès 1874, il monte à Paris où il est journaliste pour diverses publications, dont La Revue des chefs-d'œuvre (1881-1886). Il se lie d'amitié notamment avec Mallarmé.
Enterré au cimetière du père Lachaise à Paris. (La concession a été reprise).
Manosque et Elémir Bourges
En baptisant une avenue du nom de Jean Giono et un boulevard de celui d’Élémir Bourges, Manosque honore deux écrivains nés entre ses murs.
Le nom de Bourges appartient au monde de l’enfance de Giono. Il a toujours gardé en mémoire la figure tutélaire de celui qui, parti de Manosque, avait connu une belle carrière littéraire, avant d’être complètement oublié.
Si éloigné soit-il de Bourges par son tempérament et son art, Giono lui a consacré plusieurs textes, qui témoignent d’un attachement durable à un prédécesseur, dont il a aujourd’hui éclipsé la renommée : la « ville d’Élémir Bourges » est devenue celle de Jean Giono.
Ses œuvres
- Sous la hache (1885), Nouvelle Librairie Parisienne E. Giraud & Cie,
- Le Crépuscule des dieux (1884), Mœurs contemporaines, Les maîtres du livre, Georges Crès & Cie,
- Les oiseaux s'envolent et les fleurs tombent (1893), Librairie Plon,
- La Nef (1904-1922), Librairie Stock.
Il est à noter que ses trois derniers romans connaîtront le succès.
