Je profite du prochain Festival Blues et Polar (21ème édition) à Manosque les 30 et 31 août 2025, où Karine Giebel sera invitée en tant que Grand Témoin 2025, pour vous présenter son roman Et chaque fois, mourir un peu.
Je devrais dire ses deux romans, car elle a écrit à quelques mois d’intervalle Et chaque fois mourir un peu et Trauma(s), deux livres impressionnants de 1240 pages au total sortis chez Récamier noir. Le sujet est un voyage au cœur de la guerre et de la violence mondiale.
Karine Giebel, habituée des polars et thrillers, nous propose ici un récit difficile. Dans ce premier tome, elle mêle fiction et événements historiques (de 1992 à 2010), pour plonger le lecteur dans l’horreur des conflits armés, à travers les yeux de Grégory, un infirmier humanitaire de la Croix-Rouge Internationale.
Grégory, héros des temps modernes, se retrouve sur des terrains de guerre en différents lieux du globe. Il doit sauver des vies tout en prenant des décisions terribles : pour en sauver certains, il doit en laisser d’autres mourir. Chaque mission est une épreuve.
Après chaque intervention, il se retire dans un village des Alpes de Haute Provence pour se ressourcer avant de repartir sur le front.
Karine Giebel dénonce la brutalité des conflits tout en rendant hommage à ceux qui mettent leur vie en danger pour soigner les victimes. Elle exprime également son profond respect pour des personnalités comme le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix en 2018, qui se bat pour les droits des victimes de violences sexuelles.
Un récit poignant et percutant, qui confronte le lecteur à la violence du monde.
Et chaque fois, mourir un peu
Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde.
De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l’Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l’égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.
Poussé par l’adrénaline, par un courage hors du commun et par l’envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu’au risque de trop. Jusqu’au drame…
Ne pas flancher, ne pas s’effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d’une mère, d’un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s’il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n’a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.
Les deux romans
- Et chaque fois, mourir un peu, livre 1 Blast, paru en mars 2023 chez Récamier collection noir,
- La suite est Trauma(s) : Et chaque fois, mourir un peu - Livre 2, où Karine Giebel met un point final à son roman. Il est paru en octobre 2024 dans la même collection.
L'auteur Karine Giebel
Karine Giebel, en voisine des Alpes de Haute Provence, apprécie beaucoup de se ressourcer ici. Elle a notamment écrit, le roman Jusqu'à ce que la mort nous unisse. L'intrigue se déroule aussi dans les Alpes de Haute Provence, dans le Val d'Allos.
Les ouvrages de Karine Giebel se sont écoulés à plus de deux millions d'exemplaires à ce jour. Ils sont traduits dans une dizaine de langues.
Pour rencontrer Karine Giebel
- Profitez de la 21ème édition du Festival Blues et Polar à Manosque les 30 et 31 août 2025 pour rencontrer cette écrivain prolifique !