A découvrir la réédition du roman Les Arnaud par les éditions Le Sablier.
A la suite du roman de Jean Proal, sont présentées cinq randonnées sportives au cœur du massif sauvage des Séolanes (Ubaye) et cinq balades accessibles aux familles et aux marcheurs de tous niveaux dans la vallée de Seyne-les-Alpes.
C'est un excellent moyen de randonner avec l'écrivain, de retrouver les sensations lues dans ce roman, en parcourant les sentiers de montagne.
Ce roman est le premier roman écrit par l’auteur mais paru 12 ans après. La première édition date de 1942 chez Denoël.
Le roman Les Arnaud
Firmin, Nore et leur fils Noël : trois êtres, trois destins. Et une même soif : vivre !
Dans les années 1920, un hameau perdu aux confins des Alpes de Haute-Provence. La famille Arnaud s’efforce de résister à cette montagne rude qui ne ménage rien ni personne.
Si l’isolement emporte peu à peu la toute jeune Nore, Firmin, lui, a le cœur bien accroché pour vivre loin de tout. Au-dessus de tout.
Paysan obstiné, montagnard orgueilleux, il n’a qu’une seule passion : la terre.
Mais Noël, à vingt ans, choisira-t-il comme son père la lutte contre la terre ingrate ?
Maison par maison, le hameau se vide.
La jolie Marie Desdier, elle aussi, est descendue vers la vallée…
Roman de l’épreuve de la solitude et de la lutte de l’homme contre l’hostilité de la nature et du monde. Mais il montre aussi comment le héros tire son orgueil de cette épreuve et trouve la force d’être seul contre tout et tous.
L’auteur Jean Proal
Jean Proal est né le 16 juillet 1904 à Seyne-les-Alpes. Après ses études au lycée de Digne, il travaille dans l’administration comme receveur de l’Enregistrement à Voiteur, Malaucène puis Paris.
Il démarre tôt sa carrière littéraire. Son premier roman publié, Tempête de printemps, paraît en 1932 chez Denoël, il a alors 28 ans. Il est introduit dans le monde culturel et de la critique littéraire de l’époque.
En contact avec les écrivains de son époque et encouragé par eux. Max Jacob, Cendrars, Jean Giono, Roger Martin du Gard, La Varende, Marie Mauron, Maria Borrely…
En 1950, gravement malade, il se fixe à Saint-Rémy-de-Provence. Il se lie d'amitié avec Aragon et des peintres tels : Hans Hartung, Mario Prassinos, Georges Item.
Il reçut le Grand prix du roman de la société des gens de lettres pour De sel et de cendre en 1953 et fut Premier grand prix de Provence pour l’ensemble de son œuvre en 1961.
Hospitalisé en Avignon, il y meurt le 24 février 1969.
