J'ai découvert Giono à l'adolescence et je l'ai lu, ou plutôt dévoré à cette époque de ma vie.
J'avais commencé par lire ces premiers écrits, qui m'avaient vraiment touchés. Le temps est passé !
En tenant ce blog, j'ai eu envie de le relire pour voir comment je pourrais vous en parler aujourd'hui.
J'ai donc relu ces premiers écrits.
Colline, le premier roman de la trilogie de Pan, suivi de Un de Baumugnes et de Regain, de Jean Giono, cet écrivain, né à Manosque et qui n'a guère quitté sa ville natale, durant toute sa vie, sauf peut être par ces écrits.
Colline Jean Giono
Je crois que ce livre est intemporel. C'est une histoire simple, d'homme. L'histoire est très belle, c'est le lien entre l'homme et la nature. Le lien perdu et le lien retrouvé. Le fait que tout est lié dans ce monde est décrit dans ce livre. On y voit, sublimé par l'écriture de Giono, la façon dont les paysans vivaient ce lien.
D'aucun dirait que c'est terre à terre. Et bien, oui, c'est le lien qui unit l'homme à toute chose, à la terre, au soleil, ici à l'eau, à la source. La source, quand elle coule, est source de vie, mais quand la source s'arrête, qu'elle ne coule plus, elle amène la discorde, la peur, la mort.
Car l'eau, la source, est le centre du village, c'est le lien, le lieu de rencontre entre les habitants. Mais un homme est en train de mourir et la source meurt avec lui. Le village est tendu. Les hommes se déchirent.
Mais au delà de la discorde, les hommes retrouvent le chemin de la paix, de l'entraide et miracle, la source coule à nouveau, et la vie revient avec elle.
J'espère que vous aurez autant de plaisir que moi de lire ou de le relire Colline. J'espère vos avis avec impatience !
Pour en savoir plus
- Centre Jean Giono à Manosque
Quelques photos des Alpes de Haute-Provence
qui me font penser aux écrits de Jean Giono... notamment à Colline Jean Giono
Un plateau aride et pourtant cultivé par l'homme...
L'eau, élément de vie, canalisée par l'homme...
La vie qui s'accroche...